Alain  Lambert a pris l’habitude de recaser (ou tenté de le faire), tous ses  fidèles et affidés dans les structures sous son autorité. L’un d’eux, a  été particulièrement gâté : Alain Pelleray, premier servant servi, et sa  famille. 
Connaissant le caractère juteux du marché des déchets, Alain Pelleray  crée, avec son fils mineur, une société SEP VALORISATION, dont l’unique  objet de départ est la destruction des papiers administratifs pré-broyés  dans les administrations. 
La première aubaine dont la SEP fut l’heureuse bénéficiaire fut  l’obtention (hors objet de la société) du ramassage des déchets et  l’entretien des aires de repos de la section de l’A 28 Alençon - Le  Mans. Au fil des mois et des années, la petite société SEP eut des  petites sœurs bien dotées, WICONNECT et autres, pendant que la SEP  devient un acteur majeur de la collecte des déchets de l’Orne et bien  au-delà…
Un peu d’histoire :
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    La SEP de la famille Pelleray (dont Alain y était l’actionnaire majoritaire) fut en partie financée par les fonds revitalisation Moulinex, FEDER, FEOGA, régionaux, Départementaux et réserves parlementaires d’Alain Lambert et d’Yves Deniau (alors député). 
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    Les locations avantageuses aux sociétés des Pelleray et les exemptions de charges des anciens locaux FACON, faites par Lambert et Roimier alors qu’Alain Pelleray était le directeur de Cabinet de Lambert. 
 
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    Les pages de publicités gratuites sur les blogs de Lambert, du CEDO et d’Orne Développement. 
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    Les terrains négociés directement par Alain Pelleray près du maire de Sées et acquis à 0,15 €/m² (qui valaient 4 € pour les autres potentiels acquéreurs) pour les besoins de la SEP (rappel : société de valorisation de déchets appartenant à son fils Thibaut dont Alain Pelleray était actionnaire majoritaire dès la création). Le département et son Conseil Départemental avaient la prérogative élaboration du plan départemental de gestion des déchets. 
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    Les injonctions du même Pelleray Alain sur le bureau de la directrice de l’environnement de la Préfecture de l’Orne au moment de la création de la SEP par post-it jaune : « pour tout problème, appeler Alain Pelleray au 06……46 ». 
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    Les marchés passés par la Communauté Urbaine d’Alençon (le SEP pour la gestion des déchets verts), le Conseil Général (WIFI avec WICONNECTS une autre société de la Famille Pelleray) sans appels d’offres. 
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    L’usage des biens publics du Conseil Général à des fins privées (pour assouvir la passion de la brocante d’Alain). 
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    Les travaux d’entretien du domicile des sièges des sociétés Pelleray (SEP, SEP VALORISATION) par les agents du conseil général. 
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    L’aménagement d’un carrefour à feux « intelligents » à la sortie de la SEP sur la D 138, conçu par le bureau d’urbanisme du département et payés par le même département. Alain Pelleray rétorque que cela évitera 7 000 kilomètres par an… A qui ? A ses camions et véhicules de service de la SEP… 
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    Le gardiennage gracieux des activités de la SEP à SEES par la société de gardiennage OMEGA prestataire du Conseil Général. 
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    L’enrobé d’une partie de la plateforme de SEP à SEES faite par la société prestataire du Département en matière de travaux routiers sans que l’on puisse mettre la main sur la facture acquittée qui puisse témoigner du paiement. 
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    Enfin, même si la présomption d’innocence doit s’imposer, nous pouvons comprendre l’intérêt de la section financière du Parquet de Paris sur le dossier LAMBERT - PELLERAY pour favoritisme et prise illégale d’intérêt... 
 
Alain Pelleray prévaricateur de toujours, s’autorise à commenter un post de votre serviteur « les cons, çà ose tout, je ne leur parle pas, çà les instruit ».  Il a bien fait d’aiguillonner notre curiosité, à Oreeat, nous sommes  partis nous instruire du cas Pelleray. Qu’avons-nous trouvé sur Alain  Pelleray…
Sa passion pour la dentelle au point d’Alençon ?… Un escamotage d’une  pièce de dentelle lors d’une exposition au Conseil Général de l’Orne  retrouvée mise en vente par le même Pelleray.
L’animation des réunions sur le Plan Départemental des Déchets de  l’Orne, l’autorisant à faire inscrire la SEP comme un acteur du  traitement des déchets, alors que cette société n’effectue que la  collecte et parfois le tri.
Enfin, un post-it, jaune, et une griffe portant la signature d’Alain  Lambert validant (au titre du PEDMA) le site de Nonant-le-Pin (au  bénéficie de la société GDE) est justement repris dans la procédure  parisienne concernant les Lambert et Pelleray (1). Alain Lambert alors  Président du Conseil Général en assemblée plénière jura n’être pas  intervenu sur ce dossier (2) et n’être pas le signataire et prétendant  diligenter une enquête de police qui ne vint jamais. ? 
Depuis nous attendons cette enquête de police pour faux en écritures  publiques que devait demander Lambert… Sans plainte, pas d’enquête… Et  si le faux était un vrai ?... Et s’il y avait parjure d’Alain  Lambert ?... Au moins, il pourrait être reproché à l’ancien président du  Conseil Général (devenu Départemental) une non dénonciation de crime ou  de délit.
Par contre si le post-it était un faux de la main d’Alain PELLERAY  validant le site de Nonant-le-Pin au titre du PEDMA, cette usurpation de  signature, et « faux ou usage de faux [en écritures publiques] commis  par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une  mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou  de sa mission », est passible, selon le Code Pénal, (art. 441-4, 3e al.), de « peines portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d'amende », entraînant la compétence de la cour d’assises pour juger de tels faits (3).
La comparution en audience correctionnelle des duettistes Lambert -  Pelleray aurait pu avoir, pour le second, un prolongement aux assises.
NDLR : Les Alain, Lambert et Pelleray, dûment informés des faits  délictueux ci-dessus n’ont pas réagi, ni les divers préfets, ni les  procureurs d’Alençon, et encore moins les 40 conseillers généraux,  informés par courrier à leur domicile…
(1) Ce dossier dont je suis un peu  l’historien a connu diverses péripéties juridiques et administratives  que je ne relèverai pas. Par contre, il fut faussement déclaré  compatible avec le PEDMA (Plan départemental d'élimination des déchets  ménagers et assimilés) de l’Orne sous signature du Président du Conseil  Général Monsieur Alain Lambert, alors qu’il n’était pas encore en  fonction. Cette validation était un point incontournable dans le  processus d’autorisation.
(2) Interrogé en assemblée  plénière Alain Lambert s’est toujours défendu d’avoir signé cette  compatibilité, la disant ratifiée par signature automatique. Bien que  Monsieur Alain Lambert ait promis en séance plénière, de diligenter des  poursuites, aucune personne ne fut mise en cause, et à raison : un  membre éminent du Cabinet du Président, Alain Pelleray, était alors  actionnaire majoritaire (avec sa famille) d’une société de déchets qui  commerçait avec GDE, bénéficiaire de l’autorisation et qui s’inscrivait  dans la dynamique de Gestion du Plan Départemental de l’Orne des Déchets  
(3) J’ai signalé, par courriers  recommandés, tous ces faits aux autorités (Police, Préfets). Cette  posture aurait dû au moins attirer l’attention des services de la  Justice et de l’Etat. Alain Pelleray continue à remplir les mêmes  fonctions près de M. de Ballore, actuel Président du Conseil  Départemental.
Mots-clés Alain Pelleray, Alain Lambert, Tribunal correctionel de Paris, Orne, Conseil Départemental, Roimier, Dentelle, PEDMA, déchets, SEP, Wiconnect
 
 






